L'adulation médiatique dont a fait, et fait encore, l'objet Barack Obama, a masqué une réalité dont on n'est pas près de mesurer les répliques télluriques dans la géopolitique internationale.
La pusillanimité sans précédent de ce président a réduit à peu la force dissuasive qui réside dans la personnalité de chaque président - tout particulièrement américain.
Certes, les Etats-Unis auraient honoré leurs engagements internationaux et les accords tacites noués avec telle ou telle puissance régionale : la Russie n'aurait jamais envoyé ses chars sur l'Europe de l'Est, comme la Chine n'aurait pas envahit impunément Taïwan.
Pour le reste, l'Amérique de Barack Obama ne faisait plus peur à personne : la Syrie a employé, et emploie encore, des armes chimiques contre sa population alors qu'il en avait fait une "ligne rouge" d'engagement militaire ; la Chine poursuit son expansion maritime impérialiste ; la lutte contre l'Etat islamique est un jeu de dupe qui expose la duplicité de l'actuelle administration américaine...
La seule annonce de l'élection de Donald Trump a changé cette donne du tout au tout. Nul ne sait dans quelle mesure il quittera les habits du candidat populiste pour ceux du président de la première mondiale.
Mais, avec un président inexpérimenté, ayant gagné par l'outrance, il est plus que probable que les "lignes rouges" seront - dans un premier temps en tout cas - respectées. Avant toute velléité de provocation envers les Etats-Unis, Donald Trump serait testé pour juger de sa réaction, comparativement à celle de Barack Obama.
D'ores et déjà, l'Amérique fait de nouveau peur.