30 août 2007
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La critique des excès de la réglementation quant à la durée du travail, abondamment décriés ces temps-ci, est en partie justifiée. Ainsi, si la loi sur les 35 heures pouvait en partie se justifier par l'intensification du travail dans le secteur privé, son application dans le secteur public relève de la simple démagogie électoraliste. Ce qui est encore plus difficile à admettre, c'est que la durée hebdomadaire du travail à 35 heures a été en grande partie vidée de son sens dans le secteur privé alors qu'elle s'est pérennisée dans le secteur public.
Il n'en reste pas moins que la réglementation sur le travail, aussi pesante soit-elle devenue en France, s'ancre historiquement dans un rapport de force inégal entre employeur et employé : le droit du travail est fait bien évidemment pour protéger les salariés des abus dans le lien de subordination qui les unit à leur employeur.
Dans ces conditions, la proclamation du droit de tout un chacun de travailler plus quand il le souhaite n'est pas dénuée d'ambiguité. Cela a déjà été abondamment souligné s'agissant de la durée hebdomadaire du travail ; il en est également ainsi concernant la durée totale des carrières professionnelles.
Il est certain que de nombreux salariés souhaitent poursuivre une activité professionnelle alors même qu'ils sont en situation de faire valoir leur droit à la retraite ; il est tout aussi avéré que nombre d'entre eux le font en raison d'une insuffisance anticipée de leur pension de retraite. Lever excessivement les règles encadrant la cessation d'activité, risque de mettre les salariés sous une pression - pression sociale, vis-à-vis de ceux qui poursuivraient leur activité ; pression économique, de nombeux employeurs pouvant soudain discerner l'intérêt d'employeur des retraités à bon compte.
Le repos doit souvent être imposé aux travailleurs : faut-il rappeller que les congés annuels sont une obligation imposée par le Code du travail ? Qu'il est strictement interdit de travailler durant cette période ? Autrement, rien n'interdirait (c'est en partie le cas déjà) à tel ou telle d'occuper un emploi durant ses vacances.
Alléger les contraintes - excessives - pesant sur la durée du travail ne revient pas à exposer les personnes employées à des sujétions d'un autre temps.
Il n'en reste pas moins que la réglementation sur le travail, aussi pesante soit-elle devenue en France, s'ancre historiquement dans un rapport de force inégal entre employeur et employé : le droit du travail est fait bien évidemment pour protéger les salariés des abus dans le lien de subordination qui les unit à leur employeur.
Dans ces conditions, la proclamation du droit de tout un chacun de travailler plus quand il le souhaite n'est pas dénuée d'ambiguité. Cela a déjà été abondamment souligné s'agissant de la durée hebdomadaire du travail ; il en est également ainsi concernant la durée totale des carrières professionnelles.
Il est certain que de nombreux salariés souhaitent poursuivre une activité professionnelle alors même qu'ils sont en situation de faire valoir leur droit à la retraite ; il est tout aussi avéré que nombre d'entre eux le font en raison d'une insuffisance anticipée de leur pension de retraite. Lever excessivement les règles encadrant la cessation d'activité, risque de mettre les salariés sous une pression - pression sociale, vis-à-vis de ceux qui poursuivraient leur activité ; pression économique, de nombeux employeurs pouvant soudain discerner l'intérêt d'employeur des retraités à bon compte.
Le repos doit souvent être imposé aux travailleurs : faut-il rappeller que les congés annuels sont une obligation imposée par le Code du travail ? Qu'il est strictement interdit de travailler durant cette période ? Autrement, rien n'interdirait (c'est en partie le cas déjà) à tel ou telle d'occuper un emploi durant ses vacances.
Alléger les contraintes - excessives - pesant sur la durée du travail ne revient pas à exposer les personnes employées à des sujétions d'un autre temps.