20 septembre 2007
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En portant sur le devant de la scène médiatique le débat quant aux modalités de recrutement dans la fonction publique, Nicolas Sarkozy a déclenché en retour un choeur de vierges effarouchées à l'idée que cette question soit évoquée..
Or pour s'indigner de la possibilité de recourir au contrat pour recruter des servants de l'Etat, il faut être soit totalement ignorant de la réalité de la gestion des ressources humaines dans les fonctions publiques, soit étonnamment gonflé.
Tout fonctionnaire sait parfaitement que l'Etat, via ses trois fonctions publiques (Etats, hôpitaux, collectivités territoriales), recourt aux CDD d'une façon qui mènerait au tribunal n'importe quel employeur privé. Il est fréquent que les DRH du secteur public signent des dizaines de CDD au même employé, parfois pendant plusieurs années... ou plusieurs décennies ; la plupart des informaticiens sont recrutés en CDI sous droit privé ; l'Etat a même récemment crée les contrats privés de droit public...
Plus fondamentalement, il n'est pas illégitime de s'interroger sur le lien entre service public et statut de la fonction publique. Dit autrement, seuls les fonctionnaires sont-ils à même de défendre au mieux l'intérêt général ? L'exemple des régies de transport, d'acheminement d'énergie, d'exploitation de certains sites sont là pour démontrer que le service public peut-être assuré par des opérateurs privés : les étudiants de Sciences po et de droit public sont capable de régurgiter à la demande les fameux arrêts du Conseil d'Etat sur le sujet.
Face aux coups de boutoir du marché (dont chacun bénéfice en termes de baisse des coûts), s'interroger sur le volume et le champ d'action du secteur public est certainement le meilleur moyen d'assurer la pérennité du service public.
Or pour s'indigner de la possibilité de recourir au contrat pour recruter des servants de l'Etat, il faut être soit totalement ignorant de la réalité de la gestion des ressources humaines dans les fonctions publiques, soit étonnamment gonflé.
Tout fonctionnaire sait parfaitement que l'Etat, via ses trois fonctions publiques (Etats, hôpitaux, collectivités territoriales), recourt aux CDD d'une façon qui mènerait au tribunal n'importe quel employeur privé. Il est fréquent que les DRH du secteur public signent des dizaines de CDD au même employé, parfois pendant plusieurs années... ou plusieurs décennies ; la plupart des informaticiens sont recrutés en CDI sous droit privé ; l'Etat a même récemment crée les contrats privés de droit public...
Plus fondamentalement, il n'est pas illégitime de s'interroger sur le lien entre service public et statut de la fonction publique. Dit autrement, seuls les fonctionnaires sont-ils à même de défendre au mieux l'intérêt général ? L'exemple des régies de transport, d'acheminement d'énergie, d'exploitation de certains sites sont là pour démontrer que le service public peut-être assuré par des opérateurs privés : les étudiants de Sciences po et de droit public sont capable de régurgiter à la demande les fameux arrêts du Conseil d'Etat sur le sujet.
Face aux coups de boutoir du marché (dont chacun bénéfice en termes de baisse des coûts), s'interroger sur le volume et le champ d'action du secteur public est certainement le meilleur moyen d'assurer la pérennité du service public.