25 septembre 2007
2
25
/09
/septembre
/2007
13:45
On vient d'apprendre (lui dit qu'il a rendu cette nouvelle publique) que Jean-François Coppé vient d'être engagé deux jours par semaine comme avocat collaborateur d'un grand cabinet d'avocats d'affaire. S'il s'agissait d'un demandeur d'emploi de retour sur le marché du travail, on ne pourrait que se réjouir. Le problème est que Jean-François Coppé est déjà député, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, maire de Meaux et président du syndicat d'agglomérations.
En d'autres termes, le volume de travail requis par ces différentes fonctions dépasse manifestement celui d'un seul homme, fût-il très "organisé" pour reprendre les mots de Coppé. C'est qu'en effet le travail d'un député est personnel. Il ne s'agit pas ici d'une activité de maire ou de président d'un syndicat de commune, ou d'avocat, pour lesquelles la délégation est tout à fait envisageable et défendable. Si un député est débordé par d'autres activités prenantes, il va assumer "professionnellement" sa fonction, c'est-à-dire la fonder sur la délégation et le recours aux collaborateurs.
Quels sont les "collaborateurs" d'un député ? Son ou ses assistants parlementaires, d'une part, et les représentants des différents lobbies représentés au Parlement ou bien agissant en coulisses, d'autre part. Le problème, donc, soulevé par le cas de Jean-François Coppé ,est qu'un député surchargé de travail et de fonctions est la proie rêvée des groupes de pression de tout poil.
Malheureusement, son cas est loin d'être isolé. Les exemples les plus significatifs sont ceux des chefs de service de soins dans les hôpitaux qui assument en même temps des fonctions de députés... On peut se demander comment ces professeurs de médecine, enseignants, praticiens hospitaliers, chefs de service, qui déclarent volontiers travailler 70 ou 80 heures par semaine à l'hôpital, arrivent encore à faire campagne, à se faire élire, et à assumer leur tâche de député... Ils doivent être aussi très "organisés".
En d'autres termes, le volume de travail requis par ces différentes fonctions dépasse manifestement celui d'un seul homme, fût-il très "organisé" pour reprendre les mots de Coppé. C'est qu'en effet le travail d'un député est personnel. Il ne s'agit pas ici d'une activité de maire ou de président d'un syndicat de commune, ou d'avocat, pour lesquelles la délégation est tout à fait envisageable et défendable. Si un député est débordé par d'autres activités prenantes, il va assumer "professionnellement" sa fonction, c'est-à-dire la fonder sur la délégation et le recours aux collaborateurs.
Quels sont les "collaborateurs" d'un député ? Son ou ses assistants parlementaires, d'une part, et les représentants des différents lobbies représentés au Parlement ou bien agissant en coulisses, d'autre part. Le problème, donc, soulevé par le cas de Jean-François Coppé ,est qu'un député surchargé de travail et de fonctions est la proie rêvée des groupes de pression de tout poil.
Malheureusement, son cas est loin d'être isolé. Les exemples les plus significatifs sont ceux des chefs de service de soins dans les hôpitaux qui assument en même temps des fonctions de députés... On peut se demander comment ces professeurs de médecine, enseignants, praticiens hospitaliers, chefs de service, qui déclarent volontiers travailler 70 ou 80 heures par semaine à l'hôpital, arrivent encore à faire campagne, à se faire élire, et à assumer leur tâche de député... Ils doivent être aussi très "organisés".