20 novembre 2007
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Tout le monde, ou presque, se souvient de ces images terribles d'un enfant palestinien tant bien que mal protégé par son père derrière un fût de béton, subissant des tirs d'armes automatiques jusqu'à en perdre la vie. Ces images, une exclusivité de la chaîne de télévision France 2, ont été fournies et montés par Charles Enderlin, son correspondant permanent en Israël. Le commentaire de ce dernier mettait explicitement en cause l'armée israélienne, accusée d'avoir délibérément tiré sur Mohamed A-Dura et son père pour les tuer, et expliquait que les images les plus dures n'avaient pas été retenues au montage tant elles étaients choquantes.
Or, depuis plusieurs années, une agence de Presse - la Metula News Agency - remet totalement en question cette version. Dans un court reportage de 13 minutes (http://www.guysen.tv/mena_al_dura.php), elle s'applique à démontrer que non seulement les tirs ne pouvaient pas venir des positions israéliennes, mais plus encore - et surtout, serait-on tenté de dire - les événements qui se sont déroulés ce jour-là au carrefour de Nétzarim forment une manipulation médiatique qui a vocation à entrer dans l'histoire du journalisme.
En d'autres termes, l'enfant ne serait pas mort, et de nombreuses autres simulations - filmées dans ce reportage - tendraient à démontrer que tout était organisé pour monter une telle manipulation.
Là où le problème se corse pour Charles Enderlin, c'est que la démonstration de la Metula News Agency n'est pas invalidée par le fait qu'elle soit clairement pro-israélienne : l'armée israélienne, puis le cabinet du premier ministre israélien se sont désormais emparés de l'affaire, demandant à France 2 la remise d'une copie des rushs soi-disant "insoutenables", et que la justice française est saisie via une plainte en diffamation.
Or Charles Enderlin, et France 2, sont dans l'incapacité de fournir les fameux rushs censés accréditer la thèse défendue dans le reportage incriminé. Les seules images exposées, notamment il y a quelques jours devant la Cour d'appel de Paris, démontrent le caractère chaotique des événements qui se sont déroulés ce jour-là mais ne prouvent rien : ni que c'est l'armée israélienne qui a tiré, ni même que le jeune garçon soit mort.
Cette situation, mise sous le boisseau pour l'instant par les médias français, pourrait s'avérer terrible pour la chaîne publique et son correspondant local : si les affirmations de la Metula News Agency se révèlent fondées, c'est à une manipulation digne de Timisoara que se serait prêté l'un des grands médias français. A suivre...
Or, depuis plusieurs années, une agence de Presse - la Metula News Agency - remet totalement en question cette version. Dans un court reportage de 13 minutes (http://www.guysen.tv/mena_al_dura.php), elle s'applique à démontrer que non seulement les tirs ne pouvaient pas venir des positions israéliennes, mais plus encore - et surtout, serait-on tenté de dire - les événements qui se sont déroulés ce jour-là au carrefour de Nétzarim forment une manipulation médiatique qui a vocation à entrer dans l'histoire du journalisme.
En d'autres termes, l'enfant ne serait pas mort, et de nombreuses autres simulations - filmées dans ce reportage - tendraient à démontrer que tout était organisé pour monter une telle manipulation.
Là où le problème se corse pour Charles Enderlin, c'est que la démonstration de la Metula News Agency n'est pas invalidée par le fait qu'elle soit clairement pro-israélienne : l'armée israélienne, puis le cabinet du premier ministre israélien se sont désormais emparés de l'affaire, demandant à France 2 la remise d'une copie des rushs soi-disant "insoutenables", et que la justice française est saisie via une plainte en diffamation.
Or Charles Enderlin, et France 2, sont dans l'incapacité de fournir les fameux rushs censés accréditer la thèse défendue dans le reportage incriminé. Les seules images exposées, notamment il y a quelques jours devant la Cour d'appel de Paris, démontrent le caractère chaotique des événements qui se sont déroulés ce jour-là mais ne prouvent rien : ni que c'est l'armée israélienne qui a tiré, ni même que le jeune garçon soit mort.
Cette situation, mise sous le boisseau pour l'instant par les médias français, pourrait s'avérer terrible pour la chaîne publique et son correspondant local : si les affirmations de la Metula News Agency se révèlent fondées, c'est à une manipulation digne de Timisoara que se serait prêté l'un des grands médias français. A suivre...