28 novembre 2007
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17:15
Les violences provoquées par la mort de deux jeunes gens à Villiers-le-Bel appellent plusieurs remarques.
La première est que le prix de la vie n'est - semble-t-il - pas le même sur le territoire national. La mort de deux jeunes garçons en banlieue dite "difficile" ou "en difficulté" (selon les points de vue), aussi dramatique et insoutenable pour les parents fût-elle, soulève une explosion formidable de violence, cependant que d'autres accidents mortels dans des parties plus calmes du territoire national font à peine la couverture des journaux locaux.
En second lieu, les tirs dont les forces de police ont fait l'objet viennent apporter une conclusion à la polémique qui a agité le landerneau médiatique il y a quelques années. Reportages de TF1 contre débats ironiques à (feu) Arrêt sur images sur la 5ème chaîne de télé, le débat était vif quant à la véracité du trafic d'armes dans les banlieues. Désormais on sait que par-delà le grand banditisme et les attaques de fourgon blindés à l'arme de guerre, la possession et - désormais - l'utilisation d'armes à feu se constate dans certaines de nos banlieues... pas étonnant que nombre d'habitants y soient effrayés et peu enclins à témoigner devant la justice.
Enfin, la France est désormais confrontée au terrible dilemme qu'ont connu les forces israéliennes de sécurité durant les deux intifadas : comment faire du maintien de l'ordre tout en devant parer à des tirs d'armes à feu issus de personnes mêlées à des manifestants non armés. Les médias français s'en sont donnés à coeur joie dans les territoires palestiniens occupés, dans la dénonciation de la prétendue brutalité excessive de l'armée israélienne.
Confrontées à une situation qui s'en rapproche de plus en plus, que vont faire les autorités de sûreté française ? Laisser les forces de police se faire tirer dessus impunément, au risque de devoir bientôt comptabiliser blessés graves, handicapés ou morts dans les rangs de ces dernières ? Ou bien engager, dans les situations de répression d'émeutes, des tireurs d'élite équipés de balles en caoutchouc afin de neutraliser les porteurs d'armes à feu ?
La première est que le prix de la vie n'est - semble-t-il - pas le même sur le territoire national. La mort de deux jeunes garçons en banlieue dite "difficile" ou "en difficulté" (selon les points de vue), aussi dramatique et insoutenable pour les parents fût-elle, soulève une explosion formidable de violence, cependant que d'autres accidents mortels dans des parties plus calmes du territoire national font à peine la couverture des journaux locaux.
En second lieu, les tirs dont les forces de police ont fait l'objet viennent apporter une conclusion à la polémique qui a agité le landerneau médiatique il y a quelques années. Reportages de TF1 contre débats ironiques à (feu) Arrêt sur images sur la 5ème chaîne de télé, le débat était vif quant à la véracité du trafic d'armes dans les banlieues. Désormais on sait que par-delà le grand banditisme et les attaques de fourgon blindés à l'arme de guerre, la possession et - désormais - l'utilisation d'armes à feu se constate dans certaines de nos banlieues... pas étonnant que nombre d'habitants y soient effrayés et peu enclins à témoigner devant la justice.
Enfin, la France est désormais confrontée au terrible dilemme qu'ont connu les forces israéliennes de sécurité durant les deux intifadas : comment faire du maintien de l'ordre tout en devant parer à des tirs d'armes à feu issus de personnes mêlées à des manifestants non armés. Les médias français s'en sont donnés à coeur joie dans les territoires palestiniens occupés, dans la dénonciation de la prétendue brutalité excessive de l'armée israélienne.
Confrontées à une situation qui s'en rapproche de plus en plus, que vont faire les autorités de sûreté française ? Laisser les forces de police se faire tirer dessus impunément, au risque de devoir bientôt comptabiliser blessés graves, handicapés ou morts dans les rangs de ces dernières ? Ou bien engager, dans les situations de répression d'émeutes, des tireurs d'élite équipés de balles en caoutchouc afin de neutraliser les porteurs d'armes à feu ?