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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 19:19
L'annulation par le Tribunal de grande instance de Lille d'un mariage provient, nous dit-on, d'un article du code civil exigeant que les "qualités essentielles" du mariage soit respectées. Sauf à nous prendre pour des imbéciles, tout le monde avait bien compris que le problème venait bien que la virginité était considérée comme une "qualité essentielle" du mariage.

L'argument de Rachida Dati, ministre de la Justice, soutenant que c'était là une échappatoire offerte aux jeunes filles concernées par des mariages arrangés ne tient pas. Non seulement ce serait leur faire porter là une pression terrible avant le mariage : dans les communautés concernées, le poids familial est extrêmement fort en la matière. Surtout, accepter cette condition excessive ouvrirait la porte à d'autres "qualités essentielles" tout aussi incongrues eu égard à notre droit et à nos valeurs.

Ainsi la répudiation pour stérilité pourrait faire son entrée dans les rapports hommes/femmes dans notre pays ; le port ou l'interdiction du port de certains vêtements ; le maquillage ; les épaules et les bras dénudés... les exemples sont abondants.

En retour, pourquoi ne pas imaginer des contrats pré-mariages qui, en échange des conditions sus-mentionnées, prévoieraient au bénéfice de la femme un engagement de taille de zizi par le futur marié, avec annulation du mariage en cas d'erreur au-delà d'un certain pourcentage : une sorte de "loi-Carrez" de l'équipement anatomique en quelque sorte.

 
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