Que la France soit en retard en termes d'accès des femmes aux plus hauts postes politiques est une évidence. La part de femmes dans le total des députés et dans la composition des gouvernements jusqu'à maintenant est l'une des plus faibles dans les pays démocratiques développés. Il faudra attendre les résultats des élections législatives pour voir si la parité qui caractérise le gouvernement actuel subsiste : l'exemple des "Jupettes" - cette douzaine de femmes ministres virées du gouvernement Juppé presqu'aussitôt y être entrées - incite à la prudence.
Il n'y a eu jusqu'ici que deux exemples de femmes ayant accédé à des postes de haute responsabilité : Edith Cresson et Ségolène Royal. Toutes deux sont issues du Parti socialiste et toutes deux se sont distinguées par une compétence insuffisante. C'est évidemment regrettable et dommageable pour l'image des femmes en politique, mais c'est ainsi. Il faut espérer que la nouvelle période politique qui vient de s'ouvrir verra l'arrivée au premier plan de la vie politique de femmes dont la possibilité d'accéder aux plus hautes fonctions relèvera de l'évidence... ce qui n'a pas été le cas jusqu'à aujourd'hui.