Les emportements médiatiques sont toujours une source d'interrogation : pourquoi tel ou tel événement fait-il l'objet d'une couverture alors que d'autres demeurent dans l'ombre ?
Les combats au Darfour et la guerre coloniale menée par la Russie en Tchéchénie, par exemple, ne sont à la source de presque aucune image, alors que le moindre accrochage dans les territoires palestiniens est filmé. De même, le bombardement du camp palestinien de Nahr Al Bared, près de Tripoli, dans le nord du Liban, ne fait l'objet que de quelques commentaires convenus et de peu d'images tournées de loin. On ne peut manquer de comparer ce traitement médiatique a minima avec celui qui a lieu quant c'est Israël qui attaque des concentrations palestiniennes. L'indignation et la rage dans un cas ; l'absence de réaction dans l'autre.
Florence Aubenas, Chesnot et Malbrunot en Irak, ont fait l'objet l'objet de campagne de presse massive ; il en est de même d'Ingrid Bétancourt qui a même eu droit à une chanson du chanteur Renaud. Dans le même temps, d'autres otages français croupissent dans l'ignorance du grand public. Pourquoi ?