Par delà les images de liesse qu'a suscité l'élection de Barak Obama comme président des Etats-Unis d'Amérique, les interrogations - pour ne pas dire les inquiétudes - quant à son leadership perdurent. Il convient en effet de distinguer deux éléments fondamentaux chez le nouveau président élu : la couleur de sa peau et son parcours politique.
S'agissant de son appartenance, on ne peut qu'être ému à l'idée de la joie indescriptible qu'a provoqué l'élection d'un noir ou d'un métis au sommet de l'Etat chez tout ceux qui ont souffert de cette caractéristique physique. On serait même tenté de dire : surtout parce que c'est un métis. Les considérations abjectes sur les parts de sangs mêlés qui ont sous-tendu les discours racistes ne donne que plus de poids à ce que Barak Obama est.
Mais, cette dimension émotionnelle ne peut épuiser l'impact de l'élection d'Obama, parce que devenant président des Etats-Unis il endosse le costume de patron du monde libre, cette dernière expression reprenant hélas toute son actualité depuis quelques temps.
Or Barak Obama projette une image de faiblesse : son inexpérience politique, ses souhaits déclarés de dialoguer avec tous les ennemis de l'Amérique, ses approximations ou ses évitements sur les grands dossiers actuels de la politique internationale, persuadent tous ceux qui ne devraient pas l'être qu'à un président faible et affaibli - Georges Bush - succède un président faible et très populaire.
De deux choses l'une, soit Barak Obama se promet un destin à la Jimmy Carter, avec les trois-quarts de son mandat consacrés à dispenser la bonne parole et le quart restant à tenter de réparer les dégâts commis, ou pire encore - comme cela est souvent avancé - endosse une carrière à la John Kennedy, soit il cherche à prévenir dès les débuts de son mandat cette dérive.
Sans craindre de passer pour un rabat-joie, il faut rappeler que John Kennedy a été un mauvais président des Etats-Unis : en politique intérieure, il a échoué à faire voter la grande loi sur les droits civiques (promue par Lyndon Johnson, pourtant réputé raciste) ; en politique étrangère, c'est sous sa présidence que la première puissance du monde n'est pas parvenu à envahir Cuba. Quant à la crise des missiles, c'est en réalité une vraie défaite des Etats-Unis puisque l'URSS n'avait suscité cette crise que pour obtenir des Etats-Unis qu'ils retirent leurs missiles de Turquie en échange de l'interruption de l'installation de missiles à Cuba, ce qui a été fait au final.
Les premières nominations d'Obama semblent montrer qu'il cherche à compenser son image à l'international. Le résultat est que pour un président élu pour faire souffler le vent du changement, les collaborateurs choisis semblent blanchis sous le harnais et sélectionnés parmi les anciennes administrations démocrates. Il est fort probable que Barak Obama soit contraint de poursuivre dans cette voie : aspiré par les tensions internationales, il risque de courir après une image de président fort.
Les commentaires médiatiques consacrés à la campagne présidentielle américaine, l'enthousiasme quasi compulsif qui a saisi les leaders d'opinion en France, se colore - si l'on ose dire - d'une teinte paternaliste qui confine au racisme.
Sans s'arrêter à s'étonner de l'unanimisme - toujours suspect - quant à la nécessité absolue que constituerait l'élection de Barak Obama à la présidence des Etats-Unis, et les perspectives presque miraculeuses qui en découleraient, force est de constater que les observations et les interviews menées sur place brossent le portrait d'une communauté noire "évidemment" prête à voter pour le sénateur Obama.
En d'autres termes, un noir américain est censé voter pour Obama parce que ce dernier est métis et que l'électeur concerné est noir. On ne peut imaginer qu'un noir américain ait des idées de droite, qu'il souhaite voter pour MacCain, ou même que les idées réactionnaires de Sarah Palin le séduisent... au fond qu'un noir ait le loisir d'être rétrograde, passéiste, vieux jeu si l'on veut.
De même, les interviews menées "sur le terrain", rapportent les propos de gens simples, le plus souvent vivant dans les états du sud, et - de façon préférentielle - ayant l'âge d'avoir vécu la ségrégation. Ce portrait là est infâmant pour les noirs américains, pour la variété de leur situation sociale, de leurs opinions, de leurs aspirations, de leur humanité en somme. On aurait aimé entendre aussi des avocats, des médecins, des présentateurs télé... des partisans de MacCain et - surtout - d'Obama, votant pour d'autres raisons que celles renvoyant inlassablement à la couleur de leur peau.
Le plus étonnant est que ce traitement médiatique provienne de la France, pays où la représentation des minorités - celle des noirs en particulier - n'a rien de comparable avec celle que l'on constate aux Etats-Unis. Le paternalisme véhiculé dans les commentaires actuels est d'autant plus insupportable que la France est loin, très loin, d'égaler les Etats-Unis en termes d'intégration des populations noires.
La relative inexpérience de Barak Obama, pour l'heure favori des sondages dans la campagne présidentielle américaine, ne fait mystère pour personne. Le risque de cette inexpérience ne fait pas davantage de doute : par le passé, l'élection de présidents américains réputés faibles ou inexpérimentés a provoqué des secousses géopolitiques majeures. L'élection de Jimmy Carter a été immédiatement suivie de la prise en otagedes membres de l'ambassade des Etats-Unis en Iran et de l'invasion de l'Afghanistan par l'Union soviétique ; celle de Georges Bush a été saluée par les attentats du 11 septembre 2001.
Mais que de hauts responsables américains, qui plus est appartenant au parti politique du prétendant au poste suprême, mettent en avant ce manque de familiarisation avec la politique de haut niveau laisse pantois.
Ainsi, Joe Biden, candidat au poste de vice-président aux cotés de Barak Obama a-t-il déclaré être persuadé que l'élection de ce dernier donnerait lieu à des événements internationaux destinés à tester la volonté et la résistance du président nouvellement élu : Russie (avec l'éventuelle envahissement de l'Ukraine !!!) ; Iran ; Corée du Nord... Il a ainsi brossé le paysage des risques qui adviendrait en cas d'élection du sénateur Obama.
De même, Bill Clinton, dans un meeting de soutien organisé en Floride, a textuellement dit que Barak Obama avait pris contact avec Hillary Clinton et lui-même afin de savoir quoi dire quant à la crise financière actuelle. On peut observer ironiquement qu'avec de tels soutiens Obama n'a pas besoin d'ennemis politiques... On peut à l'inverse inférer que son élection suscite une inquiétude que les ténors de son propre camp n'arrivent plus à masquer.
Les suites politiques apportées au match amical de football entre la France et la Tunisie, en particulier les recommandations quant aux réactions que les autorités fédérales devraient avoir en cas de réitération des sifflements de l'hymne national, ont suscité un flot de commentaires concernant l'impossibilité pratique qu'il y aurait à interrompre un match pour ce motif.
Si l'argument de la sécurité n'est pas à négliger - n'y aurait-il pas danger à faire évacuer des dizaines de milliers de personnes frustrées d'une rencontre attendue et payée ? - il est sans doute surestimé : les forces de police sont habituées à gérer des match de footbal difficiles, dont on craint les débordements entre groupes de supporters opposés.
Le second argument - cette fois plus spécieux - établit qu'il serait impossible de déterminer quand procéder à l'annulation du match en cas de sifflements au moment où l'on joue la Marseillaise. Quel critère objectifs choisir ? Le nombre de décibels ? Le nombre de "siffleurs" ? La durée des sifflements ?
En réalité, la question se pose déjà dans le cas d'insultes racistes proférées contre certains joueurs : les arbitres sont désormais habilités à interrompre un match... on leur a suffisamment reproché - à juste titre - de ne pas le faire quand cela s'est produit. On pourrait dès lors retourné les mêmes arguments : quels critères objectifs choisir en cas d'insultes racistes ? Le nombre de supporters qui en profèrent ? Leur répétition ? La nature de ces insultes préalablement recensées dont certains entraîneraient l'interruption d'un match et d'autres pas.
Pire encore, les manifestations du racisme dans les stades passent souvent pas des bruits ou des onomatopées : pour insulter des joueurs noirs certains supporters imitent des cris de singe ; les adversaires du club de l'Ajax d'Amsterdam aux Pays-Bas, quant à eux, imitent le sifflement du gaz entre leurs dents en référence au soutien supposé de la commmunauté juive à ce club. Que faire alors dans ces cas là ? Comment déterminer que tel cri est censé imiter les cris d'un singe ? Que tel chuintement est une référence abjecte aux chambres à gaz ?
La réponse, s'agissant des insultes racistes qui empuantissent les stades de football, repose sur le bon sens, l'appréciation des arbitres quant au caractère massif et réitéré de ces insultes. Pourquoi n'en serait-il pas de même s'agissant des sifflements contre l'hymne national français ?
La Marseillaise a donc été une nouvelle fois sifflée, les joueurs de l'équipe de France de football hués, d'autant conspués qu'ils étaient issus du pays dont la France affrontait la sélection nationale, en l'occurrence la Tunisie. Fait nouveau, le pouvoir politique s'est emparé immédiatement de l'affaire et a contribué par là à une médiatisation plus marquée que celle qui avait accompagné les sifflements contre la Marseille durant les matchs amicaux contre l'Algérie et le Maroc. Gesticulation politique ? Et alors ? C'est une forme d'action politique qui a fait ses preuves, qui permet d'adresser un message d'autant plus fort qu'il émane du sommet de l'Etat.
Une fois encore, l'attitude des jeunes Français d'origine tunisienne qui ont offensé l'hymne national a été mis sur le compte d'un sentiment de frustration bien compréhensible, provoqué par les carences dans l'intégration de populations émigrées du Maghreb.
Sans revenir sur le renversement de la charge de l'effort (de tous temps et en tous lieux, l'immigration a été une souffrance et a appelé des efforts d'adaptation des immigrés), si l'on prend comme hypothèse que l'insuffisance des efforts faits à destination des populations concernées serait à l'origine de leur intégration inefficiente, on fera deux remarques.
La première remarque pour rappeler qu'il y a dix ans, le discours dominant rapportait les succès de l'intégration à la Française, qui passait tout particulièrement par les "beurettes", censément motivées par les études, voie d'accès au statut de la femme dans notre pays. La victoire de la France en coupe du monde de football, emmenée par Zinédine Zidane, fils d'immigrés algériens, faisait annoncer par les plus enthousiastes la naissance d'une génération "black, blanc, beur". Dix ans plus tard, l'émergence de l'association "Ni putes ni soumises", les sifflets contre la Marseillaise, les émeutes de banlieues, permettent de juger de la pertinence de ce discours.
La deuxième remarque pour s'interroger sur les prétendues ratées de la "machine à intégrer française", si abondamment décriées par les intéressés eux-mêmes. "On ne fait rien pour nous ! ", "On ne fait rien pour nous !", entend on asséner pour justifier la situation actuelle. Mais la question qu'on peut légitimement se poser est : "Qu'a-t-on fait pour les autres immigrés que l'on ne ferait pas pour ceux originaires du Maghreb ?". Non seulement les immigrés d'origine asiatiques arrivés en France à la même période s'adaptent sans difficultés majeures, mais l'observation révèle que jamais il n'y a eu autant d'associations pour le soutien des immigrés, pour le droit au logement. Une part importante du contentieux administratif est suscité par ces associations.
Est-ce vraiment la France qui n'intègre plus ses immigrés, ou bien y a-t-il un problème post-colonial spécifique avec le Maghreb ? Les événements des dix dernières années semblent plutôt confirmer la seconde explication.
Les commentaires abondants sur la crise financière qu'on traverse à l'automne 2008 portent pour une bonne part sur la caractère déviant de pratiques financières mises ainsi en lumière. Haro, nous dit-on, sur les financiers pervers qui font de l'argent avec de l'argent, sans que leur activité n'ai plus aucune connexion avec l'économie "réelle".
En d'autres termes, l'activité financière n'aurait de justification aux yeux des moralistes qu'à condition qu'elle soutienne une "vraie" activité, c'est-à-dire une activité qui conduise au final à la production de biens matériels, que l'on peut toucher. Sans pousser la cruauté jusqu'à rappeler que l'économie de service est tout aussi utile que l'activité de biens (tout ceux qui ont à aller chez le dentiste peuvent le confirmer), il convient d'attirer l'attention sur le fait que ce qui est important en économie c'est la production de valeur.
La belle affaire que le monde de la finances internationale développe une activité consistant à s'échanger des valeurs immatérielles dans le temps, l'essentiel est qu'elle produise de la valeur, qu'elle fasse vivre autour de cette industrie de l'immatériel, qu'elle emploie, qu'elle distribue des revenus.
Si, en effet, on devait porter l'anathème sur toutes les activités économiques qui ne correspondent pas aux critères à partir desquelles on voue la finance aux gémonies, il faudrait alors se pencher sur les coach, les coach vêtements, les multiples conseillers en tout et en n'importe quoi, les agences dont l'unique activité est de mettre en relation deux parties, les commentateurs, la presse pourquoi pas... que fait donc la presse si ce n'est produire une matière périssable renouvellée chaque jour ? Un flot d'information dont le monde s'est passé pendant des lustres.
Ce n'est pas au motif que l'on traverse une crise profonde qu'il faut se mettre à rejetter tout ce qui contribue depuis longtemps maintenant à notre confort économique.
L'élection présidentielle aux Etats-Unis est loin d'être jouée, on pourrait assister à une surprise tonitruante au moment du dépouillement des résultats.
Alors que les commentateurs français semblent tenir pour acquis que l'avantage pris par Barak Obama sur John McCaindans dans les sondages préfigure le succès du candidat démocrate, on peut au contraire y voir un risque potentiel très important pour ce dernier.
La candidature d'Obama suscite beaucoup de réticences, et pas seulement - loin de là - en raison de la couleur de sa peau, même si cet élément de contexte n'est pas négligeable. Pour s'en convaincre, essayons de songer à ce que la candidature de Colin Powell ou celle de Condoleezza Rice auraient suscité... la couleur de leur peau aurait sans doute fait débat, mais un consensus se serait dégagé quant à leurs compétences et leur aptitude pour le poste convoité.
S'agissant d'Obama, les réticences portent sans aucun doute sur la couleur de sa peau, mais aussi (surtout ?) sur son inexpérience et la caractère inquiétant de son positionnement politique : le manque de précision de son discours de candidat tranche singulièrement avec ses prises de position marquées et l'orientation de son réseau relationnel d'avant candidature.
C'est la raison pour laquelle sa confortable avance dans les sondages pourrait paradoxalement lui faire beaucoup de tort. Pas chez ceux qui n'avaient pas l'intention de voter pour lui : au contraire, cette prédiction de succès pourrait mobiliser l'électorat républicain convaincu.
En revanche, chez les démocrates nostalgiques de la candidature Clinton, chez les indécis, et tous ceux agacés par sa candidature sans oser l'avouer publiquement, la quasi certitude de son élection pourrait former le prétexte à ne pas voter pour lui. Certains électeurs pourtant prédisposés à voter démocrate pourraient se dire : "De toutes façons il va être élu, si je ne vote pas pour lui ce n'est pas grave".
Cette posture dans la course à l'élection pourrait - il ne faut pas se le cacher non plus - donner la même "bonne" raison aux racistes de ne pas voter pour un noir.
L'engagement de l'acteur de cinéma Richard Gere en faveur du Tibet ne date pas d'hier et ne s'est jamais démenti. Objet de sarcasmes et de doutes quant aux raisons qui l'ont conduit à mettre son influence supposée au service de cette cause, Richard Gere en est venu à susciter le respect sous l'effet de la prise de conscience de l'oppression et de l'impérialisme chinois.
C'est ce qui rend d'autant plus surprenant la publicité télévisée pour une marque d'automobile qui le met en scène dans un décor tibétain, comme si son engagement politique formait désormais un argument de vente. Si c'est bien le cas, on ne peut qu'être estomaqué par le cynisme qui présiderait à ce comportement... sauf à imaginer que Richard Gere reverse les revenus tirés de ce contrat à la cause tibétaine, mais on se demanderait bien comment et à qui...
La photographie publiée dans la dernière livraison de Paris-Match, montrant des combattants talibans qui posent devant l'objectif affublés des prises de guerre qu'ils ont faites, a suscité une nouvelle polémique en France.
Cette polémique est révélatrice à un double titre. D'abord en ce qu'elle révèle de l'état de l'opinion française quant à son armée : des militaires, oui, pour défiler sur les Champs-Elysées tous les 14 juillet, tuer quelques émeutiers africains, pourquoi pas, mais engagées sur des théâtres de conflits, vraiment pas. C'est une insulte aux soldats vivants, et encore plus aux morts, que de remettre en cause la pertinence de l'engagement de l'armée française, et plus encore le leur, dans des opérations conjointes qui révèlent l'importance accordée au dispositif militaire français.
Ensuite, cette polémique démontre la cécité française face au monde. Les mêmes qui brocardent l'isolationnisme américain, se voile la face quand on leur montre ce qu'est le monde actuellement.
La photo montrant des talibans couverts d'uniformes français est choquante, mais elle a le mérite de révéler qui sont ces gens, tant on a tendance à l'oublier en ce moment. Oui, ce sont eux que nos soldats affrontent, des groupes de civils (comment distinguer pertes civiles et pertes combattantes puisqu'aucun ne combat en uniforme ?), luttant viscéralement et archaïquement, pillant, égorgeant, paradant dans les dépouilles des victimes.
Toutes comparaisons gardées, on retrouve là l'essence des images des soldats américains de la Delta Force, traînés nus et morts, dans les rues de Mogascio : choquantes oui, mais encore une fois révélatrices de ce qu'on affronte... nécessairement.
L'intervention supposée de Nicolas Sarkozy pour faire muter le responsable de la sécurité en Corse à la suite de l'investissement de la maison de son ami Christian Clavier fait scandale. Comment est-ce possible qu'en République, en démocratie, en France quoi, le chef de l'Etat puisse confondre charge publique et relations privées ?
Ce qui est surprenant c'est la coïncidence de cette agitation médiatique avec le voyage du président de la République en Syrie, mettant ainsi fin à l'ostracisme dans lequel la France avait placé ce pays.
Pourquoi cette mise à l'écart ? Parce ce que le régime de Damas était soupçonné par le président de la République d'alors - Jacques Chirac - d'avoir commandité et/ou fait réaliser l'attentat qui a coûté la vie à Rafic Hariri, alors premier ministre du Liban.
Or, M. Hariri était un ami personnel de Jacques Chirac et ce dernier, contre toute logique diplomatique, a fait passé ses sentiments personnels avant les intérêts du pays qu'il dirigeait. La question est autrement plus lourde que le limogeage du premier flic de Corse puisque la Syrie est fortement soupçonnée d'être à l'instigation de certains des attentats qui ont frappé Paris dans le milieu des années 1980... période durant laquelle Jacques Chirac était premier ministre.
La confusion entre mission publique et intérêts privés est toujours de mise s'agissant de l'ancien président, qui demeure dans un appartement mis à sa disposition par la famille Hariri depuis la fin de son mandat.