31 octobre 2008
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La relative inexpérience de Barak Obama, pour l'heure favori des sondages dans la campagne présidentielle américaine, ne fait mystère pour personne. Le risque de cette inexpérience ne fait pas davantage de doute : par le passé, l'élection de présidents américains réputés faibles ou inexpérimentés a provoqué des secousses géopolitiques majeures. L'élection de Jimmy Carter a été immédiatement suivie de la prise en otage des membres de l'ambassade des Etats-Unis en Iran et de l'invasion de l'Afghanistan par l'Union soviétique ; celle de Georges Bush a été saluée par les attentats du 11 septembre 2001.
Mais que de hauts responsables américains, qui plus est appartenant au parti politique du prétendant au poste suprême, mettent en avant ce manque de familiarisation avec la politique de haut niveau laisse pantois.
Ainsi, Joe Biden, candidat au poste de vice-président aux cotés de Barak Obama a-t-il déclaré être persuadé que l'élection de ce dernier donnerait lieu à des événements internationaux destinés à tester la volonté et la résistance du président nouvellement élu : Russie (avec l'éventuelle envahissement de l'Ukraine !!!) ; Iran ; Corée du Nord... Il a ainsi brossé le paysage des risques qui adviendrait en cas d'élection du sénateur Obama.
De même, Bill Clinton, dans un meeting de soutien organisé en Floride, a textuellement dit que Barak Obama avait pris contact avec Hillary Clinton et lui-même afin de savoir quoi dire quant à la crise financière actuelle. On peut observer ironiquement qu'avec de tels soutiens Obama n'a pas besoin d'ennemis politiques... On peut à l'inverse inférer que son élection suscite une inquiétude que les ténors de son propre camp n'arrivent plus à masquer.
Mais que de hauts responsables américains, qui plus est appartenant au parti politique du prétendant au poste suprême, mettent en avant ce manque de familiarisation avec la politique de haut niveau laisse pantois.
Ainsi, Joe Biden, candidat au poste de vice-président aux cotés de Barak Obama a-t-il déclaré être persuadé que l'élection de ce dernier donnerait lieu à des événements internationaux destinés à tester la volonté et la résistance du président nouvellement élu : Russie (avec l'éventuelle envahissement de l'Ukraine !!!) ; Iran ; Corée du Nord... Il a ainsi brossé le paysage des risques qui adviendrait en cas d'élection du sénateur Obama.
De même, Bill Clinton, dans un meeting de soutien organisé en Floride, a textuellement dit que Barak Obama avait pris contact avec Hillary Clinton et lui-même afin de savoir quoi dire quant à la crise financière actuelle. On peut observer ironiquement qu'avec de tels soutiens Obama n'a pas besoin d'ennemis politiques... On peut à l'inverse inférer que son élection suscite une inquiétude que les ténors de son propre camp n'arrivent plus à masquer.